Réactions sur l’entérinement des candidats à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) par l’Assemblée nationale
La quasi-totalité des journaux parus
lundi 6 juillet 2020, à Kinshasa reviennent sur les différentes réactions sur
l’entérinement des
candidats à la CENI par l’Assemblée nationale.
Agence congolaise de
presse (ACP)
note que le Président de la
République a exprimé la nécessité d’un consensus dans le processus de
désignation des candidats à la Commission électorale nationale indépendante
(CENI), dans sa communication au cours de la 38ème
réunion ordinaire du Conseil des ministres, qu’il a présidée vendredi,
par vidéoconférence, à Kinshasa.
Le
Chef de l’Etat, en sa qualité de garant du bon fonctionnement des
institutions de la République, poursuit l’agence, a recommandé qu’un
tel processus qui impacte la politique générale du pays, soit conduit
dans un esprit de consensus, d’apaisement et dans le strict respect
des règles régissant cette plate-forme.
«
Il y va de la crédibilité même du
processus électoral qui ne doit
nullement être entaché d’irrégularités », reprend le média public de
ses propos, avant d’affirmer qu’il veillera personnellement à ce que
la procédure de cette désignation et le processus électoral, soient
crédibles de bout en bout.
Par
ailleurs, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi
Tshilombo, a affirmé sa détermination à anéantir toute tentative de rébellion
en RDC.
Le ministre d’Etat, ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, David-Jolino Diwampovesa-Makelele Ma-Mu Zingi, qui l’a indiqué dans son compte-rendu remis samedi, à l’ACP, a fait savoir que le Chef de l’Etat s’est dit consterné d’avoir appris le déploiement par des personnes non-autrement identifiées, dans le Sud-Kivu, d’un drapeau de « La République du Kivu ».
Il a demandé aux services de sécurité de traquer les auteurs de cet acte ignoble, afin de les traduire en justice.
Forum des As fait remarquer de son
côté que le présidium de la
Plateforme des confessions religieuses demande au Chef de l’Etat de
« convoquer les composantes afin de » désigner les personnalités qui
répondent aux critères légaux« , dans une correspondance datée du 3
juillet, lui adressée.
Le quotidien écrit qu’ils disent n’avoir pas porté le choix sur Malonda. « En effet, à la réunion sus-évoquée, iln’a été procédé à la désignation d’aucun délégué des confessions religieuses à la CENI ni, à plus forte raison, à l’élection de son président », dénoncent-ils.
Le Cardinal Fridolin Ambongo et le Pasteur
André Bokundoa réaffirment,
souligne le tabloïd, la nécessité de procéder par des réformes de la CENI
avant toute désignation des membres pour améliorer son fonctionnement,
accroître son indépendance et son impartialité et ne pas tomber dans les
erreurs du passé, car soutiennent-ils, le peuple veut des élections crédibles,
libres et transparentes.
« Bien au contraire, les Confessions religieuses devaient poursuivre leurs discussions afin de dégager un consensus sur une personnalité indépendante, compétente et d’une moralité irréprochable qui serait désignée comme leur délégué à la CENI», reprend La Prospérité de la correspondance du présidium de la Plateforme des confessions religieuses. ACP/Kayu