Kinshasa, 14 septembre 2020(ACP).- La promotrice du complexe scolaire «Le bon samaritain » dans la commune de Ndjili, Marguerite Kabongo a préconisé samedi, l’éducation des filles comme l’un des moyens capables de réduire sensiblement la pauvreté, au cours d’un entretien avec l’ACP.
Mme Kabongo qui a relevé la majorité démographique constituée par la gente féminine en RDC, soit 52% de la population, a souligné que les filles instruites ont plus de chances que la masse d’analphabètes à avoir un travail plus ou moins décent leur permettant de gagner la vie et de faire jouir ces avantages à leurs familles respectives et, partant à toute la communauté.
Elle a noté qu’il s’avère souvent que, si le niveau d’éducation de la femme est élevé et cela lui permet d’acquérir des richesses, la redistribution de ces biens sera plus conséquente dans la communauté que si c’était le cas son collègue homme, mettant l’accent sur le côté charitable du cœur féminin.
Elle a, par ailleurs, demandé aux décideurs congolais de considérer l’investissement dans la femme comme une arme efficace dans la lutte contre la pauvreté et dans l’accélération de l’équilibre du genre, nécessaire pour la réalisation d’ici 2030 de la parité (50/50) dans tous les domaines de la vie telle que souhaitée par l’ONU-Femme.
Des études supérieures en faveur des femmes pour une réduction de la pauvreté à long terme
Abordée sur le même sujet, Mme Lucienne Mbala, conseillère pédagogique au sein de cet établissement estime que pour réduire la pauvreté à long terme, il faut accorder à plus des femmes, la facilité d’accéder aux études universitaires pour leur donner la possibilité de se hisser aux postes de commandement tant dans des institutions publiques que privées, souvent aux mains des hommes.
« Cela aura pour répercutions, l’amélioration de la qualité de l’alimentation en familles et de l’éducation des enfants ainsi que le renforcement du rôle économique et politique des femmes », a-t-elle insinué. ACP/Kayu/ODM/NKV