Kinshasa, 14 janvier 2021 (ACP).- Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) s’inquiète des conséquences de la fermeture des écoles alors que la pandémie du nouveau coronavirus entre dans sa deuxième année, rapporte un communiqué de cette agence onusienne publié mercredi dans le magazine ONU INFO.
«Alors que nous entrons dans la deuxième année de la pandémie Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne devrait être épargné pour garder les écoles ouvertes ou mettre l’école en priorité dans les plans de réouverture», a déclaré la directrice exécutive de l’UNICEF, Henrietta Fore.
Malgré les preuves accablantes de l’impact des fermetures d’écoles sur les enfants, et malgré les preuves de plus en plus nombreuses que les écoles ne sont pas des moteurs de la pandémie, trop de pays ont choisi de maintenir les écoles fermées, certains pendant près d’un an, a-t-elle déploré.
Le nombre d’enfants non scolarisés devrait augmenter de 24 millions, un niveau qui n’a pas été vu depuis des années et pour lequel plusieurs efforts ont été consentis, ajoute le même communiqué.
L’UNICEF rappelle que l’évaluation du risque de transmission au niveau local devrait être « un facteur déterminant dans les décisions relatives au fonctionnement des écoles », estimant aussi que les fermetures d’écoles à l’échelle nationale doivent donc être évitées dans la mesure du possible.
La fermeture des écoles doit être une mesure de dernier recours
La fermeture des écoles doit être une mesure de dernier recours, après que toutes les autres options ont été envisagées, a affirmé la directrice exécutive de l’UNICEF, Henrietta Fore.
« En cas de fermeture, les écoles doivent être parmi les premières à rouvrir dès que les autorités commencent à lever les restrictions. Si les enfants sont confrontés à une nouvelle année de fermeture d’écoles, les effets se feront sentir pour des générations à venir », a mis en garde l’UNICEF.
Par ailleurs, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), note que la pandémie de Covid-19 a entraîné la perturbation la plus grave de l’histoire des systèmes éducatifs mondiaux, empêchant plus de 1,6 milliard d’apprenants dans plus de 190 pays d’aller à l’école au plus fort de la crise. ACP/ZNG/Awa