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Le vice-gouverneur de l’Ituri préside la première réunion technique conjointe du programme STAREC

Bunia, 08 juillet 2021 (ACP).- Le vice-gouverneur de l’Ituri, le Commissaire divisionnaire Benjamin Alongaboni a présidé, jeudi à Bunia, au nom de son titulaire empêché, la première réunion technique conjointe du Programme de Stabilisation et de reconstruction des zones sortant des conflits armés (STAREC).

«Cette réunion a visé à présenter à l’autorité provinciale les opportunités pour soutenir l’état de siège, dans le contexte actuel, en vue de renforcer l’autorité de l’Etat en désarmant sans conditions tous les groupes armés actifs opérant en Ituri et de permettre la réalisation effective de plusieurs projets communautaires», a dit Jean-Marc Mazio, Coordonnateur du STAREC en Ituri.

Quant à la fusion entre le STAREC et le programme de Désarmement Réinsertion Communautaire et Stabilisation (DDRCS) décidée par le gouvernement de la République, Jean-Marc Mazio a informé les participants du changement intervenu du fait que le programme STAREC, avec toute son  expertise, est désormais absorbé par celui de DDRCS dont le programme est déjà mis en place.

«Le STAREC s’emploie à expédier les affaires courantes, en attendant la nomination, par le Chef de l’Etat, de nouveaux animateurs de cette structure rattachée directement à la présidence de la République», a-t-il ajouté.

         Du cahier des charges des ex-rebelles de FRPI      

S’agissant du cahier des charges de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) qui avait été soumis à l’appréciation du gouvernement de la République en vue, notamment,  de la reconnaissance des grades des miliciens ainsi que leur intégration au sein des FARDC, le Commissaire divisionnaire Benjamin Alongaboni  a soutenu que ce dossier est définitivement clos.

«Il est hors de question d’intégrer les criminels au sein de l’Armée, et pour y être recruté, il y a des critères liés à la formation qui exigent à la nouvelle recrue un niveau d’au moins un diplôme d’Etat, et un minimum d’âge de 18 ans et 25 ans au maximum», a tranché le commissaire divisionnaire .Pour l’autorité provinciale,  la seule option proposée en faveur des miliciens de FRPI, c’est de les envoyer au Service national où ils auront à apprendre les différents métiers susceptibles de leur permettre de se prendre en charge à la fin de leur formation. ACP/Zng/GGK/Mni

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