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Nécessité de créer un secrétariat général chargé de recherche à l’ESU

Kinshasa, 24 août 2021 (ACP).- Les participants aux travaux de réflexion sur les états généraux de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) tenus lundi, à l’Université de Kinshasa(UNIKIN), ont relevé la nécessité de créer un secrétariat général chargé de la recherche au sein de ce ministère.

Selon eux, la création de ce secrétariat général propre à la recherche au sein de l’ESU viendra renforcer la recherche par des personnels académiques de différentes institutions du niveau supérieur.

Outre la création de ce secrétariat général, ils ont préconisé l’élaboration d’un plan stratégique du développement des établissements de l’ESU et la fermeture de ceux jugés non viables après le contrôle effectué par des experts du ministère de tutelle.

En vue de permettre à ces établissements de disposer des moyens de leurs politiques, les participants ont recommandé l’accroissement des lignes budgétaires répondant aux besoins et aux attentes desdits établissements. En cela il faut ajouter l’arrimer vers le processus de Bologne « Licence-Master-Doctorat(LMD) » qui constitue un droit chemin vers les standards internationaux.

Ils ont, à cet effet, salué la volonté exprimée par le Président de la République de donner un nouveau vent à l’enseignement supérieur et universitaire à travers ces états généraux, qui constituent une occasion pour eux de réfléchir ensemble avec les différents acteurs de ce secteur, afin de moderniser et de placer l’enseignement de ce niveau ainsi que ses établissements au diapason des pays développés.

Plusieurs intervenants, notamment les Pr Abbé Léonard Santedi, Bernard Lututala et Jean-Marie Kayembe, respectivement recteur de l’Université catholique du Congo(UCC), ancien recteur de l’UNIKIN et ancien doyen de la faculté de médecine de l’UNIKIN ont salué l’engagement de leurs pairs à faire rayonner, à travers les états généraux de l’ESU, les établissements dudit secteur ainsi que la qualité de la formation et de bénéficiaire des diplômes qui en découleront.

« Avec la volonté politique, les atouts que regorgent  des chercheurs congolais, le financement  des projets de recherche, la synergie dans la recherche et le travail de qualité, l’application des textes, nous pouvons  atteindre le siècle de lumière au Congo », pensent-ils. ACP/

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