Kinshasa, 12 septembre 2021 (ACP).- Le directeur du Centre d’actions pour le développement des entreprises en Afrique (CADEA), Pascal Wendjo, a, au cours de son intervention, jeudi 9 septembre à Kinshasa, lors de la 2ème journée du séminaire de formation des agents et agents du Secrétariat général du ministère de l’Entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises (EPME), affirmé que l’économie congolaise est dominée à 80% par des PME.
Selon lui, faute d’avoir des mécanismes efficaces d’encadrement, la République démocratique du Congo (RDC), n’arrive pas à canaliser ces 80% pour booster son économie. « Les 80% s’évaporent dans la nature, se diluent et se perdent parce qu’on a pas les mécanismes d’encadrement qui puissent faire le poids en les orientant dans les ornières du développement des croissances et émergences avec un peu de volonté politique et des stratégies bien affûtées pour cela », a indiqué M. Wendjo.
M. Wendjo qui intervenait sur son premier module portant sur le management et gestion de l’incubateur de l’EPME, a affirmé que la RDC a besoin des PME et de leur développement. « Nous devons comprendre ce décalage conceptuel pour qu’ensemble nous ayons la même perception du développement des PME. Il ne faut pas que cela soit perçu comme simplement des structures des petites entreprises auprès desquelles on va récolter les taxes, sans qu’elles soient en mesure d’aller vers le progrès, et la croissance.
Elles ont besoin des incubateurs pour appuyer des industries et éviter ainsi le dérapage et les erreurs qui ont été commises par certaines grandes structures du pays», a-t-il souligné, avant d’inviter toutes les personnes publiques ou privées qui aimeraient devenir incubateurs pour participer à l’évolution des PME, à prendre toutes les précautions de bonne gestion et de bonne gouvernance.
Le deuxième intervenant du jour, M. Thomas Tshibasu a dans son adresse, mis l’accent sur la normalisation, la certification, l’accréditation et le contrôle qualité des produits des PME/PMI et Artisanat. C’est le respect de ces éléments, a-t-il dit, qui permettront aux entrepreneurs d’être compétitifs sur le marché, qui est ouvert de plus en plus vers le monde.
Il a également insisté sur le concept de normalisation, étant donné que toutes les entreprises ou personnes physiques qui veulent mettre leurs produits sur le marché, doivent respecter les normes c’est à dire les principes qui sont sur le marché international.
C’est ainsi qu’il a reconnu la place qu’occupe l’Office congolais de contrôle (OCC), structure qui est accréditée par le norme ISO au niveau international.
Pour rappel, ce séminaire de formation est organisé par le ministère de l’EPME, en collaboration avec la Fondation Hanns Seidel (FHS. ACP/C.L/Awa