Kinshasa 12 Septembre 2021 (ACP).- Le Pr. Yoka Lye Mudaba a porté vendredi sur fonds baptismaux le roman intitulé« Et les portes sont des bouches » de l’écrivain congolais, Richard Ali A Mutu, dans lequel il prône les actions de bonne gouvernance d’un Etat, au cours d’une cérémonie organisée dans la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles, dans la commune de Gombe.
Le Pr Yoka Lye a, d’entrée de jeu, exprimé son appréciation et son estime à l’endroit de l’écrivain Ali, tout en souhaitant un parcours exceptionnel à l’œuvre, qu’il a jugé bénéfique pour les générations présentes et futures.
Dans cet ouvrage de 261 pages édité par les éditions Mabiki et subdivisé en deux grandes parties, l’auteur se sert de l’histoire d’un « Petit Willy » dans un pays imaginaire, pour dénoncer les pratiques de megestion de la chose publique, les bavures policières, la passivité du peuple face aux abus des autorités, et tant d’autres antivaleurs à la base de la régression des plusieurs Etats du monde.
« Un soir, dans la République, contre toute attente, le chef sabote la fête de l’indépendance à cause de son rhume, le peuple ne l’entend pas de cette oreille descend dans la rue pour manifester, le petit Willy aussi et la police s’en mêle et ce dernier se retrouve au cachot. Pendant son séjour à cet endroit pénitentiaire, il fait connaissance avec Alfred, défenseur des droits de l’homme qui lui sort de ce trou », indique l’auteur dans un passage de ce roman.
Une manière pour lui, d’après M. Munkulu Di Deni, qui a résumé l’ouvrage, de peindre un tableau sombre des relations entre le gouvernant et les gouvernés et pour démontrer la place qu’occupent la fraude, l’enrichissement illicite et le détournement des deniers publics dans la gestion de la cité.
Fondateur de l’Association des jeunes écrivains du Congo (AJECO), Richard Ali A Mutu est actuellement secrétaire général de l’association « Écrivains du Congo Asbl » et responsable de la bibliothèque du CWB de Kinshasa.
Il est également auteur de plusieurs ouvrages qui lui vont valu de nombreux prix littéraires, à l’instar de « L cauchemardesque de Tabu », « Ebamba », « Kinshasa makambo », « Okozonga maboko pamba ». ACP/C.L/Awa