Kinshasa, 15 septembre 2021 (ACP).- La marche de la plateforme politique « Lamuka » a été dispersée, jeudi, par la police provinciale de Kinshasa, dans la commune de Masina, à partir du district de Tshangu, dès la première tentative, pour faire respecter la décision du gouverneur de la ville de Kinshasa ayant interdit la tenue de cette manifestation en date du 15 septembre, a constaté l’ACP.
Déjà aux premières heures de la matinée, les éléments de la police avaient été postés à différents lieux stratégiques de la capitale, en vue d’empêcher tout mouvement de marche, tout agroupement de plus de cinq personnes, et garantir la circulation de la population et de leurs biens.
Dans bon nombre des communes, l’on a aperçu la population vaquer librement à ses occupations, les marchés, les églises, les établissements commerciaux, les universités, ayant ouverts ainsi que les véhicules de transport en commun, dont ceux de la société TRANSCO qui ont fonctionné normalement.
Au cours d’une réunion présidée la veille à l’Hôtel de ville de Kinshasa, le ministre de l’Intérieur, sécurité et justice, Didier Tenge te Litho, avait instruit les bourgmestres des communes à prendre des dispositions utiles pour garantir la sécurité des habitants, et faire respecter la décision de l’exécutif provincial de Kinshasa, qui n’a pas autorisé la tenue de ladite marche, à cause notamment du fait que cette manifestation coïncidait avec la rentrée parlementaire de la session de septembre, au Palais du peuple, dans la commune de Lingwala.
Cette marche avait pour mobile, la protestation contre la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le respect du calendrier électoral prévoyant les élections en 2023. Selon le plan des organisateurs, elle devait partir du district de Tshangu jusqu’au Palais du peuple. ACP/ODM/GGK/LYS