Kinshasa, 4 octobre 2021(ACP).- M. Aristote Ngonga, un des responsables de l’ONG environnementaliste « Zena Luminuku », a affirmé, lundi, l’engagement de sa structure à accompagner la maison communale de Matete, dans le cadre de l’assainissement bénévole des artères de cette municipalité.
Il a confié que sa structure s’organise chaque samedi pour prendre part active aux travaux de salubrité, en vue de soutenir les efforts du bourgmestre de cette commune, Raphaël Kasongo, dans la mise en œuvre de l’opération « Kinshasa-Bopeto ».
Dans le cadre de la journée de samedi, a-t-il précisé, son équipe à procédé au nettoyage de quelques rues des quartiers Bateke, Kunda , Ngilima , Pululu, Mai-Ndombe et Lokele, suivi de la plantation de la pelouse sur l’avenue By pass II, dans son croisement avec l’avenue By pass I.
Elle a aussi procédé au curage des caniveaux, au balayage et à l’évacuation des déchets, par charrette à destination des sites érosifs, au quartier Bateke, a-t-il ajouté.
L’ONG « Zena Luminuku », dont le siège se trouve au quartier Mongo, a été créée depuis septembre de l’année en cours à l’initiative du pasteur Zena Luminuku, pour œuvrer de manière bénévole, dans les domaines de l’assainissement et d’embellissement des artères de la commune.
De la Covid 19 à la crise sanitaire à l’oppression de la communauté selon Noella Bahati
Au cœur de l’actualité politique, économique, sociale, sanitaire et environnementale tant au niveau international, national que local, la crise Covid-19 est l’une de plus grandes crises que le monde entier traverse depuis trois ans déjà. Son apparition a conduit à une fermeture mutuelle des frontières des Etats malgré leurs lignes de la coopération.
Cependant, plusieurs abus ressortent des différentes mesures qui ont été prises par les Etats pour lutter contre la propagation du virus. Très vite, pour la plupart d’entre ces Etats, la crise Covid-19 apparait comme un espace d’opportunité, une occasion pour relever les économies ou carrément un business.
Ce faisant, les constats et les dénonciations faits dans ce papier se focalisent dans la région des Grands Lacs en général et particulièrement en RDC.
La région des Grands Lacs est connue et caractérisée par des conflits multiformes (accaparement des ressources naturelles, des trafics illicites des matières premières, des guerres, des massacres, etc.) et crises multidimensionnelles (crises de gouvernance, d’insécurité alimentaire, viols, violences sexuelles, malnutrition et bien d’autres crises sanitaires telles que : le paludisme, le choléra, le VIH/SIDA, la fièvre typhoïde, la maladie à virus Ebola, la rougeole, le paludisme, etc.). Ainsi, de toutes ces crises, la crise sanitaire Covid-19, est venue s’y rajouter.
Pour ce faire, parlant de la covid-19 pour le cas précis de la République Démocratique du Congo, il est observé et continue à s’observer pour la plupart de cas un contraste voire un écart entre les mesures édictées par les autorités compétentes et le contexte réel de la population.
Ainsi, ces mesures ont davantage paupérisé la population et le slogan «le peuple d’abord» du Président de la République a vite changé son sens. Beaucoup d’abus que ça soit au niveau du confinement, du couvre-feu, de la fermeture des frontières, du port obligatoire des masques, etc., ont été observés. De plus, pour plusieurs services étatiques, la crise Covid-19 est avant tout un espace d’opportunités, un business malheureusement avec une gestion calamiteuse des fonds issus de cet opportunisme.
Ce faisant, autant pour les mobilités transfrontalières que pour la passation des tests de voyage, il y a des failles.
Dans le premier cas, la fermeture des frontières pour éviter la propagation de la pandémie a révélé plusieurs dysfonctionnements plusieurs disfonctionnements et abus. Des formes d’arrangements et fraudes ont été observés en ce qui concerne le petit commerce frontalier de la ville de Bukavu (en RDC) et du district de la Ruzizi (au Rwanda). Dans mes récentes publications l’une sur la crise de la COVID-19
dans la ville de Bukavu et l’autre qui a porté un regard sur le petit commerce transfrontalier en situation de crise Covid-19, les résultats ont révélé que les petits commerçants vivant au jour le jour et par la débrouillardise, ont été frappés de plein fouet par ladite crise, une situation qui leur a poussé à développer des stratégies de résilience pour y faire face. ACP/Kayu/RN/MNI/SGB