Kinshasa, 16 novembre 2021 (ACP).- L’humanité entière va commémorer samedi, la « Journée mondiale des droits de l’enfance » adoptée le 20 novembre 1959 par l’Assemblée générale des Nations Unies aux termes de la résolution A/RES/1386(XIV), renforcée par la « Convention » relative aux droits de l’enfant signée en 1989.
L’institution de cette journée remonte à 1954, lorsqu’au cours de son Assemblée générale, l’Organisation des Nations Unies a recommandé à tous les membres d’instaurer une « Journée mondiale de l’enfance » qui serait une journée de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants et d’activités favorisant le bien-être des enfants du monde entier, suivant une résolution pertinente.
La Convention de 1989, qui est un traité international le plus important ratifié en matière des droits de l’homme, définit une liste des droits de l’enfant, notamment ceux à la vie, à la santé, à l’éducation, à une vie de famille, à la protection contre la violence et la discrimination, ainsi que ceux de jouer et de faire entendre sa voix.
Sur la base de cette convention et des efforts conjoints de l’ensemble des pays et régions, toutes les nations ont été confiées par l’ONU à soutenir et à célébrer les droits de l’enfant lors de la journée mondiale de l’enfance et à bâtir un monde où les enfants doivent s’épanouir librement à travers les dialogues et les actions.
En RDC, le pays s’est engagé résolument à assurer les droits des enfants en ratifiant nombreux textes juridiques et produisant un arsenal juridique important, à la lumière de la loi portant protection de l’enfant votée au Parlement et promulguée par le Chef de l’Etat en Janvier 2009.
Cette loi traduit les engagements du pays à assurer la protection de l’enfant congolais et lui faire valoir ses droits.
Elle poursuit des objectifs nobles, notamment de garantir à l’enfant les droits de jouir de différentes mesures à caractère administratif social, judiciaire, éducatif, sanitaire et autres visant à le protéger de toutes les formes d’abandon , d’exploitation, et d’atteinte physique, morale , psychique et sexuelle. Elle vise également à diffuser et à promouvoir la culture des droits et devoirs de l’enfant et en faire connaitre à celui-ci les particularités intrinsèques en vue de garantir l’épanouissement intégral de sa personnalité et de le préparer à ses responsabilités citoyennes.
Le troisième objectif consiste à cultiver chez l’enfant des valeurs de solidarité, de tolérance, de paix et de respect mutuel afin de l’amener à prendre conscience de l’indissociabilité de ses droits et des devoirs par rapport à ceux de la communauté.
Par ailleurs, faut-il le signaler, la RDC a souscrit à plusieurs conventions internationales, notamment celle qui interdit formellement les pires formes du travail des enfants. Pour cette année, l’UNICEF a proposé le thème général « Fêtons ensemble la journée mondiale de l’enfance ». Nombreuses manifestations sont prévues à travers le monde entier en rapport avec cette journée.
Aussi, recommande-t-elle, aux parents et opérateurs éducatifs de mobiliser les enfants pour créer une fresque bleue, installer les décorations bleues dans les écoles. L’UNICEF invite les acteurs éducatifs à demander aux enfants d’écrire un manifeste de leur école sur des sujets et problématiques qui les touchent, organiser des concours de talents à l’intention des enfants.
L’agence des Nations Unies suggère aussi qu’à l’occasion de cette célébration, les enfants inversent les rôles en prenant la place des enseignants et des adultes et l’organisation des activités artistiques. ACP/ ZNG/RNL/MNI/NNG/KMT