Kinshasa, 10 février 2022 (ACP).- La ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba, a appelé les représentants des agences de coopération du système des Nations Unies à accompagner son ministère pour assurer une participation efficace à tous les segments de la 66ème session de la Commission de la condition de la femme (CCF-66), prévue en mars prochain.
La ministre Gisèle Ndaya Luseba l’a indiqué au cours d’une cérémonie organisée à l’intention des différentes structures de coopération des Nations Unies au Cercle Elaïs, à Kinshasa, tout en rassurant aux partenaires de la disponibilité de son ministère à collaborer avec tous ceux qui le souhaite, en vue d’assurer un résultat efficace pour tous.
« …vos apports multiformes afin que l’expertise congolaise soit non seulement reconnue de manière avérée durant ces travaux, mais aussi que le Side-Event que nous organiserons puisse contribuer aux réflexions qualitatives de cette 66ème CCF », a-t-elle dit.
Pour la ministre du Genre, la RDC doit participer de façon active non seulement aux négociations de la conclusion concertée de la 66ème session de la Commission de la condition de la femme, mais aussi aux travaux proprement-dits.
Le thème international de cette 66ème session de la Commission de la condition de la femme est : « Réalisation de l’égalité du Genre et avancement de toutes les femmes et les filles dans le contexte des politiques et programmes relatifs aux changements climatiques et à la réduction des risques environnementaux et des risques de catastrophes ».
Sur le plan national, elle a pour thème : « Promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité des sexes dans le contexte de lutte contre le changement climatique et de réduction des risques de catastrophes ».
Gisèle Ndaya Luseba a relevé quelques phénomènes qui touchent de manière disproportionnée les femmes et les enfants, à savoir le changement climatique, la dégradation environnementale et les catastrophes naturelles.
« Les femmes et les filles représentent la couche de la population la plus exposée au déplacement pour des raisons environnementales. Cependant, elles jouent un rôle essentiel dans l’adaptation et l’atténuation du changement climatique grâce à leur rôle dans des secteurs clés tels que l’agriculture, la gestion durable des ressources naturelles et la conservation des écosystèmes », a déploré la ministre du Genre, Famille et Enfant.
« Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est sensible à tout ce qui touche aux droits de la femme, comme l’indique le pilier 14 de l’axe 57 du programme d’action du gouvernement du Premier ministre Sama Lukonde, qui accorde une place de choix aux préoccupations inhérentes à la condition de la femme, ses droits et sa contribution au développement de notre pays », a-t-elle rappelé.
Au cours d’une cérémonie organisée mercredi dans la salle polyvalente du Secrétariat général du ministère du Genre, rappelle-t-on, la ministre du Genre a annoncé l’organisation de plusieurs activités sur toute l’étendue de la RDC, qui seront lancées par elle-même dans l’une des provinces du pays, en marge de la célébration de la Journée Internationale de la Femme, prévue au mois de mars.
ACP/Lys