Kinshasa, 11 avril 2022 (ACP).-La ministre provinciale de Kinshasa en charge des Affaires sociales, genre, famille et personnes vulnérables, Bernadette Mpanzu, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en RDC, a lancé, mercredi à Kinshasa des fora scientifiques des vulgarisateurs de la « Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre » (VBG) dans les quatre districts de la capitale.
Placées sous le haut patronage du gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, ces formations ont pour objectif de renforcer les capacités des chefs des services communaux sur les techniques de vulgarisation de la Stratégie nationale révisée de lutte contre les VBG et sur la prise en charge des cas des VBG.
Ces formations sont destinées à une centaine d’acteurs communautaires de la ville de Kinshasa. Elles se dérouleront du 10 au 11 mai, du 13 au 14 mai, du 17 au 18 mai, et 19 au 20 mai 2022 respectivement dans les communes de Kalamu, Kimbanseke, Limete et Mont-Ngafula pour dire haut et fort « Non aux violences basées sur le genre ».
La ministre provinciale Bernadette Mpanzu a, à cette occasion, transmis aux partenaires et aux récipiendaires les encouragements du gouverneur Ngobila pour leur appui et engagement pour toutes les activités qu’ils mènent à travers son entité.
Pour la prise en charge des victimes des VBG
La ministre provinciale Bernadette Mpanzu a souligné que la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre est un instrument fondamental en RDC pour servir de guide et de boussole dans le cadre de prise en charge des victimes de ces violences.
Pour elle, cette stratégie permet de rapprocher ses services aux populations dans le but d’assurer la prise en charge des victimes endéans 72 heures, délai raisonnable, pour un accompagnement efficace. Elle a indiqué que cet outil est d’une grande importance, car elle assure une protection sans faille des droits de toute victime.
La ministre provinciale Bernadette Mpanzu a remercié les partenaires notamment, le PNUD, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), l’ONU/Femmes pour leurs apports significatifs ayant permis la matérialisation de ces ateliers.
Auparavant, la coordinatrice du Programme conjoint dénommé « Justice, autonomisation et dignité des femmes et filles » (JAD), Sabine Woube, avait annoncé, au nom du représentant du PNUD, que ce programme s’étendra dans les autres provinces de la RDC.
Elle a fait savoir que le PNUD et les autres partenaires, à savoir, le BCNUDH et l’ONU/Femmes se sont accordés à accompagner cette activité relative à la Stratégie nationale de lutte contre les VBG.
Les partenaires, a-t-elle laissé entendre, ont jugé utile de s’impliquer dans ce processus afin d’aider les acteurs œuvrant au sein des relais communautaires à vulgariser cet outil révisé et à prendre en charge les cas des VBG.
Pour Sabine Woube, « aucune fille, aucune femme et encore moins aucun survivant ne doivent souffrir des VBG ou rater la possibilité de saisir la justice ». Elle a recommandé la vulgarisation de cette stratégie dans les langues locales au travers des prospectus à mettre à la disposition des populations en vue de son appropriation par tous. ACP/