Kinshasa, 03 Juillet 2022(ACP).- La coordinatrice de l’ONG « Ma voisine », Emmanuela ZANDI a échangé samedi dans la salle « Maison des jeunes filles », située dans la commune de Ngaliema avec les ambassadrices de ses quatre districts de Kinshasa à savoir Lukunga, Funa, Mont Amba et Tshangu sur : ‘’le poids culturel du silence dans le traitement des cas de violences sexuelles en République Démocratique du Congo’’.
Selon Mme Zandi, ces échanges ont porté sur les facteurs qui favorisent le silence dans le fief des responsables lorsqu’il s’agit d’un cas des violences sexuelles survenu dans la famille, les églises et le village.
Elle a, toute fois fait remarquer que les us et coutumes considérés comme un don quand c’est à l’encontre de la personne et deviennent une pratique néfaste, avant de souligner que l’excursion, la mutilation génitale consistent à endommager les parties génitales d’une femme ou de la jeune fille sans raison médicale.
Mme Zandi définit la religion comme un ensemble déterminé des croyances et de dogme dans la mesure où la fille se sente libre à faire le choix de l’église et du mari. Or, a-t-elle indiqué que certains abus indignes se pratiquent au sein des églises qui aujourd’hui sont devenus un grand facteur si et seulement si les parents ne parviennent pas à faire des arrangements à l’amiable pour le mariage de leur fille aux hommes âgés sans leur consentement.
Il sied de rappeler l’ONG « Ma voisine » est une organisation non gouvernementale qui milite pour la défense des droits de la jeune fille.
ACP/CL/Awa/KMT
