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L’apport des organismes internationaux  dans la quête du bien -être de la jeune fille

Kinshasa, 04 Août 2022 (ACP). – Le professeur David Kasereka, éducateur  à l’école  » La sagesse  » dans la commune de Ngaliema a, au cours d’un entretien jeudi avec l’ACP, rappelé le rôle  que doivent jouer des organisations internationales comme le fond des Nations Unies pour l’enfance  et  l’UNESCO, pour  la défense des droits de la jeune fille en République démocratique du Congo(RDC), en général et à Kinshasa en particulier.

Le professeur Kasereka s’est, à cet effet, dit convaincu que l’implication de ces instances dans la cause des jeunes filles va faciliter leur instruction, indiquant  que cette dernière devra aboutir à la réduction de la pauvreté dans le ménage, par le fait que ces filles pourront travailler et soutenir leurs familles.

Il a, à la même occasion, souligné que permettre aux jeunes filles d’acquérir les compétences nécessaires, c’est les doter  des moyens pour réaliser leurs rêves et ainsi ajouter au pays quelques têtes habiles pour diverses professions dont le journalisme, la médecine, la magistrature, l’infirmerie et les techniques.

La scolarisation des filles: un  moyen important pour le développement

Kasereka a indiqué que la scolarisation des filles est un élément important, car elle favorise leur autonomisation économique en vue de favoriser le développement du pays. Selon   cet éducateur à la vie, il y a une apparente égalité avec  16% des filles non scolarisées dans le monde contre 15% des garçons, notant que la moitié des filles ne sont pas scolarisées en RDC, en mettant un focus sur leur scolarisation pour lutter contre le mariage précoce, renchérit -t-il.

Il a, par suite, révélé que beaucoup de filles  à Kinshasa et en Afrique restent encore exclues du système scolaire pour améliorer leur éducation, invitant ainsi les parents à voir les conséquences que leurs enfants rencontrent suite à  cette réalité, malgré la hausse significative connue depuis 2000 dans le pays, en ce qui concerne la scolarisation des jeunes filles. Il a  aussi exprimé le constat selon lequel ce ne sont pas seulement les filles venant des familles pauvres qui ont  moins de chances d’être scolarisées, maïs aussi celles  qui viennent des ménages de la classe moyenne.

En guise de solution, il a appelé les organismes internationaux à agir efficacement pour que ce système de déscolarisation des filles à l’avantage des garçons cesse, et que la parité prônée par la société moderne soit effective.

Parmi les  causes de déscolarisation de la jeune fille,il a révélé que  des millions des filles ne sont pas scolarisées en cours primaire, voir même secondaire, parce que les familles privilégient l’éducation  des garçons. Alors,  si rien n’est fait, la parité , dans le contexte du   genre dans secteur de l’éducation primaire ne  sera atteinte qu’en 2038.

Par ailleurs, il a rappelé que les raisons de la déscolarisation des filles sont souvent d’ordre financeur  car les familles pauvres sont dans l’impossibilité de payer les frais de scolarité. Aitre causes,  le mariage  forcé  qui  impacte sur l’éducation des fille et  la discrimination sociale. ACP/ODM/C.L./NKV/NMM/CDN

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