Kinshasa, 8 septembre 2022 (ACP).- La reine d’Angleterre est morte, jeudi, à l’âge de 96 ans, dans sa résidence de Balmoral en Écosse, après 70 ans de règne, a annoncé le même jour, le palais Buckingham.
Le drapeau a été mis en berne au palais de Buckingham et les hommages commencent à affluer du monde entier. Le secrétaire général des Nations Unies ‘’salue sa dignité et son dévouement’’ tandis que le Président Emmanuel Macron salue ‘’une amie de la France qui a marqué son siècle’’.
Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, se dit profondément attristé par la disparition de la reine.
‘’Nos pensées vont à la famille royale et au peuple du Royaume Uni’’, a déclaré pour sa part, le porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
Suivant les dispositifs protocolaires de succession au trône, Charles est automatiquement le roi d’Angleterre.
Dans la journée, rappelle-t-on, les médecins de la reine Elizabeth II se disaient inquiets et préoccupés par son état de santé.
La monarque à la longévité record et à l’immense popularité, dont le Royaume-Uni a fêté en juin les 70 ans de règne, avait vu sa santé se dégrader depuis une nuit à l’hôpital, il y a près d’un an, pour des raisons jamais précisées. Celle qui est devenue reine du Royaume-Uni en 1952 n’apparaissait plus que rarement en public, ses services évoquaient des problèmes de mobilité épisodiques, et déléguait de plus en plus de fonctions à ses héritiers directs, Charles et William.
Lors de sa dernière apparition en public, la reine a officialisé mardi la nomination de Liz Truss au poste de Première ministre, son 15e chef de gouvernement en 70 ans de règne. Elle avait décidé de rester à Balmoral au lieu de rentrer à Londres où se passe d’habitude la transition entre les Premiers ministres, en raison de ses problèmes de santé.
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