Kinshasa, 12 septembre 2022 (ACP).- Le ministère du Genre, famille et enfant est déterminé à assurer la sécurité active des femmes à travers la Résolution 1325, a indiqué la ministre de tutelle Gisèle Ndaya, dans son allocution lue par la ministre de la Culture et des arts, Catherine Katshungu Furaha, au cours de la 1ère réunion de haut niveau du comité de pilotage de la mise en œuvre de cette Résolution du conseil de sécurité des Nations Unies sur la paix et la sécurité, 2ème génération, tenue, lundi 12 septembre 2022 à l’hôtel du gouvernement.
Le processus de l’élaboration du PAN 1325 de 2ème génération, a-t-elle dit au cours de ces assises qui ont connu la participation de nombreuses personnalités tant du côté gouvernemental que du corps diplomatique, de la société civile, des partenaires techniques et financiers, a été inclusif, avec la participation des acteurs des différentes provinces que compte la RDC, les différentes organisations de la Société civile et des partenaires techniques et Financiers.
Le PAN 2 définit de manière claire les axes d’intervention prioritaires à savoir, la participation, la prévention, la protection et le relèvement.
La Résolution 1325, a-t-elle rappelé, se focalise sur l’apport des femmes, sur le même pied d’égalité que les hommes, à la prévention et au règlement des conflits, aux négociations pour le maintien de la paix et de la sécurité. Il insiste également sur la participation de la femme à la reconstruction post-conflits.
La RDC s’est dotée en 2010 de son premier Plan d’Action National de la mise en œuvre de la Résolution 1325 qui avait 10 axes d’intervention à savoir, Paix, Sécurité ; VIH/SIDA ; Promotion et protection des droits de la femme ; violences sexuelles et basées sur le genre ; Participation politique de la femme ; Consolidation de l’Etat de droit ; Coopération régionale et internationale ; Recherches et études ; Suivi et évaluation.
Huit (8) ans après, ce document fut évalué, ce qui a permis à la Nation d’élaborer et adopté en 2020 son Plan d’Action National 2ème génération de la mise en œuvre de la Résolution 1325.
Ce plan cadre avec des axes stratégiques de la Politique Nationale Genre qui renferme les priorités du Gouvernement de la RDC. Il propose notamment de mettre un terme aux violations des droits fondamentaux des femmes, de jeunes femmes et de petites filles pendant et après les conflits, ainsi qu’à l’immunité dont jouissent les auteurs de ces crimes.
A travers ce nouveau plan, il s’agit donc de garantir la sécurité des femmes, de veiller au respect des lois et à l’application stricte des peines en rapport à la lutte contre les violences faites aux femmes, aux jeunes femmes et aux petites filles, plus particulièrement les violences sexuelles qui constituent l’une des priorités du Gouvernement de la RDC.
Notons que la résolution 1325, à travers ce plan d’action, vise à garantir la sécurité des femmes, de veiller au respect des lois et l’application stricte des peines en rapport avec la lutte contre les violences d’autres aux femmes, jeunes et petites filles.
Le ministère du Genre salue les avancées réalisées en RDC concernant l’Agenda Femme, paix et Sécurité
Le ministère du Genre, famille et enfant a salué les avancées réalisées en RDC à travers la Résolution 1325, concernant l’Agenda Femme, paix et Sécurité.
Tout en saluant les efforts du Président de la République , Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour rétablir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national et instaurer la paix de manière pacifique avec la participation aussi des femmes que des hommes, Mme la ministre a, dans cette allocution, soutenu qu’ en plus d’un cadre normatif qui est de plus en plus favorable à la femme, le taux de participation de la femme a fait une montée spectaculaire, depuis son arrivée à la tête du pays.
Dans le premier Gouvernement, a-t-elle précisé, les Femmes étaient à 17,9% et actuellement elles sont à 27% et occupent également des portefeuilles importants.
« Les Femmes qui militaient hier, aujourd’hui sont promises ministres et autres », a-t-elle affirmé.
Sur le plan du relèvement, le Gouvernement vient de créer un Fonds de Réparation en faveur des victimes des violences sexuelles liées aux conflits armés.
« Il s’agit là d’une décision importante pour donner le sourire à de nombreuses femmes qui ont été humiliées par des actes ignobles », a-t-elle souligné.
Sur le plan de la prévention, l’Etat de siège que le Chef de l’Etat a décrété dans les zones en conflits dont le Nord-Kivu et l’Ituri, est l’une de mesure salvatrice qui actuellement contribue à la protection de la population en générale et des femmes en particulier. De nombreuses femmes ont repris leurs activités champêtres et commerciales abandonnées depuis plus de deux décennies, ce qui pourra sûrement booster le développement dans leurs milieux de vie.
Il sied de noter que la secrétaire générale au Genre, Adrienne Binuana ainsi que le représentant-résident de l’ONU Femme, Adama Moussa ont pris une part active à ces assises.
ACP/KHM/ODM/JFM/HBB