Bruxelles, 25 septembre 2022 (ACP).– Plusieurs membres de la communauté congolaise d’Europe se sont retrouvés samedi, au cours d’une messe d’action de grâces à la cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles, en Belgique, pour rendre un dernier hommage au général Sébastien Eluki Monga Aundu, décédé le 8 septembre dernier dans la capitale belge.
Des anciens compagnons d’armes de l’illustre disparu, dont l’amiral Baudouin Liwanga et le général Malu-Malu, ont assisté à cette célébration eucharistique. Dans son oraison funèbre l’ex-colonel médecin Lusadusu Nkiambi a rendu un vibrant hommage « à celui qui, pour tous les militaires de sa promotion et les générations suivantes d’officiers congolais, était un modèle de courage et d’intégrité ».
De sa riche biographie, on peut retenir que Sébastien Eluki, né à Kinshasa le 6 avril 1941 au camp Léopold II (actuel Camp Colonel Kokolo) et fils d’un ancien soldat de la Force Publique (armée coloniale), est retenu, en 1960, pour une formation militaire à l’Ecole des cadets (Ecole royale militaire) à Bruxelles où il obtient une licence en Sciences humaines et sociales et un brevet d’état-major de l’École interarmes.
Rentré au Congo, en 1965, il gravit les échelons, occupant diverses fonctions au sein de l’armée. En 1970, il est nommé attaché militaire chargé de la défense de l’Union des États d’Afrique centrale (UEAC). En 1973, il est lieutenant-colonel et chargé de l’organisation, de l’instruction et des opérations à l’état-major général des Forces armées zaïroises.
Promu plus tard général de division, il devient secrétaire d’État (vice-ministre) à la Défense nationale, jusqu’en 1979, avant d’être nommé commandant de la première région militaire (Katanga et les deux Kassaï), jusqu’en 1981. Chef d’état-major des Forces armées zaïroises, de 1985 à 1987, il est nommé ambassadeur du Zaïre en Israël, de 1988 à 1992, puis de nouveau chef d’état-major général des FAZ, de 1993 à 1996.
Sa dépouille sera rapatriée à Kinshasa pour l’inhumation dans les prochains jours.
ACP/