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Des efforts conjugués pour mettre fin au racisme structurel des personnes d’ascendance africaine

Genève, 03 octobre 2022 (ACP).- La présidente du groupe de travail,   d’experts  sur les droits des personnes d’ascendance  africaine, Mme Catherine S Namakula , a présenté, lundi, son rapport thématique et périodique  2021 sur le racisme structurel des personnes d’ascendance africaine, lors de la 51ième session des Nations Unies aux droits de l’homme qui se tient depuis le 12 septembre dernier à Genève, en Suisse.

Elle a, à cette occasion, souligné que sur terrain, des personnes d’ascendance africaine en général et enfants de manière particulière sont confrontés   à des nombreuses discriminations, notamment  raciales systémiques et structurelles, précisant que le passé et le présent de ces enfants, est marqué par un patrimoine non résolu  lié au colonialisme ainsi qu’à l’absence des droits non respectés. « A cause de leur couleur de peau, ils  sont brutalisés par la Police qui recourt de manière excessive à la force par rapport  aux autres enfants, lesquels sont  excluent pour la plupart du système de santé  et non pas assez d’informations sur la sexualité », a-t-elle fait savoir.

Mme Catherine S Namakula a, en outre, indiqué qu’au  niveau des écoles, certains éducateurs ne tiennent pas compte des mérites des enfants  d’ascendance africaine  et cela fait en sorte que ces derniers n’atteignent pas leurs objectifs.

Elle a, à cet effet,  invité les Etats à respecter et protéger les droits de liberté fondamentaux des personnes, en général et des personnes d’ascendance africaine qui continuent à faire l’objet des discriminations dans plusieurs domaines, en particulier.

Pour ce faire, le groupe de travail, d’experts  sur les droits des personnes d’ascendance  africaine avec  les organisations de la société civile qui travaillent dans la thématique des droits de l’homme, ont recommandé  aux Etats de statuer sur des plaintes individuelles en situation raciale ,d’adopter un agenda anti racisme, promulguer  la loi contre la discrimination raciale, garantir les droits à la religion et à la culture et mettre en place des mécanismes de contrôle indépendants pour mettre fin aux abus de la Police.

Les représentants des pays qui ont pris la parole pendant cette session, ont à leur tour, manifesté la volonté de mettre un terme à cette situation. Notons que la deuxième journée des enfants d’ascendance africaine a été célébrée le 22 août 2022. ACP/

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