Kinshasa, 16 octobre 2022(ACP).–Les cinq premiers kilomètres sur les 15 de la route reliant la commune de N’Djili, dans la ville de Kinshasa, à Mvululu, dans la province du Kongo central, dénommée « route CECOMAF (centre de commercialisation des produits maraichers et fruitiers » sont ouverts momentanément au trafic, pour un auto-compactage de la partie réhabilitée de la chaussée, a indiqué le contrôleur des travaux, Ir. Swengi.
Cette ouverture au trafic a été également une occasion pour les maraichers d’évacuer les produits des champs pour des transactions commerciales.
Le linéaire concerné par cet auto-compactage va de Ndungandunga jusqu’à la place REGIDESO où la première couche de fondation en 0,31 est déjà compactée et qu’il y restait, l’imprégnation.
Cette route située dans la partie Nord-ouest de la ville de Kinshasa, dont la longueur est évaluée à 15 km est en réhabilitation depuis février dernier par la société MCC de l’avenue Ndungandunga située entre les quartiers 9 et 13 de la commune de N’Djili jusqu’au village Mvululu dans la province du Kongo central. La chaussée est dimensionnée en deux bandes dont la largeur est de 7m.
L’ingénieur Swengi a, par ailleurs, évoqué les problèmes liés à l’insécurité perpétrée par des enfants en conflit avec la loi, dit “Kuluna”, qui occasionnent l’interruption des travaux et des pertes de plusieurs outils de travail enregistrées.
Il a, toutefois, relevé qu’en novembre prochain cette route sera complètement asphaltée et livrée aux usagers après des mois de rudes travaux de réhabilitation.
Cette route essentiellement de desserte agricole et vient désengorger la route By-pass et la nationale n°1 des embouteillages qui sont vécus à Matadi Kibala.
Etant donné que le développement d’un pays passe par la construction des infrastructures routières, la route de CECOMAF constitue une voie de désenclavement des villages comme DingiDingi, Nsanda, Yanda, Kipakasa et Mvululu vers Kasangulu et la ville de Kinshasa.
Elle traverse plusieurs sites agricoles, fermes et plantations qui ont besoin d’une route pour évacuer la production vers la Capitale.
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