Goma, 03 novembre 2022 (ACP).- Les 74.000 personnes contraintes à l’errance suite à la reprise, le 20 octobre dernier, des hostilités entre les rebelles du Mouvement du 23 mars, sont confrontées à des besoins vitaux dans les sites repartis à partir de la localité de Kibati, Kanyaruchinya, Munigi dans le territoire de Nyiragongo ainsi que dans la partie Nord de la ville de Goma.
« Ils ont besoin entre autres de l’eau, hygiène, assainissement. Ils manquent des articles ménagers essentiels, les abris, la nourriture, les soins de santé », a indiqué la coordination provinciale de protection civile.
Outre des centres collectifs, souligne la même source, certains ont été reçus dans des familles d’accueil également démunies aggravant ainsi la situation socioéconomique au sein des ménages d’accueil.
En plus de l’assistance d’urgence remise mercredi, par le
Gouverneur de la province du Nord-Kivu, le lieutenant général Constant Ndima Kongba, les organismes internationaux s’activent depuis l’arrivée par vague de ces personnes en détresse.
C’est le cas du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et des ONG Médecins Sans Frontières (MSF) qui sont impliqués dans le programme eau hygiène et assainissement. La nutrition, la protection, les besoins de santé ainsi que la sécurité alimentaire constituent des clusters déjà actifs sur terrain.
Il faut noter qu’avec la reprise des hostilités, les localités du
territoire de Rutshuru, telles que Rugari (40 km au Nord de Goma), Bweza (50 km au Nord-est de Goma) et Kisigari se sont vidés de la majorité de leurs habitants qui ont pris la direction du Sud. D’autres encore ont opté pour le Nord de Rutshuru en passant par le parc national des Virunga jusqu’à atteindre les cités de Kanyabayonga, Kayina voir Kibumba, dans le territoire de Lubero.
ACP/KHM/KAI/JLL
