Kinshasa, 28 novembre 2022 (ACP).- L’artisanat, l’entrepreneuriat et les Start-ups sont des instruments importants pour le développement économique d’un pays à l’instar de la République démocratique du Congo (RDC), a soutenu lundi à Kinshasa, le président national du conseil national des artisans du Congo (CNAC), Ignace Bwaya Biza.
« L’artisanat, l’entrepreneuriat et les start-ups, une fois bien réglementés, organisés et structurés à travers ces instruments, nous pouvons produire des millionnaires congolais, dès lors que depuis l’indépendance, la RDC n’a jamais disposé des textes juridiques réglementant les secteurs de l’artisanat, de l’entrepreneuriat et de start-up », a relevé le président du CNAC, dans son mot d’ouverture à l’occasion du lancement du pré-atelier de trois jours, soit du 28 au 30 novembre 2022 en cours, du secteur privé sur l’élaboration des propositions des mesures d’application des lois sur l’artisanat, l’entrepreneuriat et le start-up.
« Après une lutte acharnée, nos différentes organisations professionnelles peuvent s’estimer non seulement heureuses mais surtout responsables de leur vocation sociale et économique dans la participation effective au développement économique de notre pays », a-t-il ajouté.
Ces assises ont pour objectif, la prise en compte de réflexion par le secteur privé des propositions comme soubassement qui soutiendront les activités de production et de croissance économique du pays.
Pour ce faire, les experts travaillent en sous commissions sur deux lois à savoir ; la loi sur l’artisanat et celle portant sur l’entrepreneuriat et le start-up. Les participants travaillent et réfléchissent ensemble pour produire les mesures d’accompagnement desdites lois, a dit M. Buaya.
Les organisations professionnelles qui encadrent les artisans et les entrepreneurs participent à ces travaux, a-t-il précisé.
« Nous espérons que lorsque nous aurons fini, au bout de 3 jours de ce pré -atelier, nous aurons des propositions concrètes et à déposer auprès du ministère de l’Entrepreneuriat et petites et moyennes entreprises pour les biens du secteur privé que nous représentons », a poursuivi M. Biduaya.
Ces mesures, selon lui, vont déterminer les actions à mener afin que ces deux lois soient d’application, surtout qu’on peut avoir une loi, si elle ne s’accompagne pas des mesures d’application, cette loi « est morte ».
« Il faut donc des mesures d’application pour que, lorsque le ministre prendra une décision par arrêté interministériel, on mette en place des mesures d’accompagnement pour que ces lois deviennent effective, réelle, et opérationnelle», a-t-il conclu.
ACP/ODM/KKP/KMT