Lubumbashi, 17 décembre 2022 (ACP). –Un plaidoyer pour la prise en compte du social des femmes exerçant des métiers à faible revenu a été mené par la coordonnatrice de l’Asbl « La mama », Gloria Mukadi auprès du gouvernement provincial du Haut-Katanga, samedi, à la clôture d’une formation sur l’épargne.
« Les femmes exerçant des métiers à fabule revenu jouent un rôle important dans la société puisqu’elles assurent la survie de leurs ménage et celle de la communauté. L’Etat représenté par le gouvernement provincial a le devoir de les appuyer notamment en leur facilitant l’accès au crédit et en les exonérant de certaines taxes. », a déclaré Gloria Mukadi à la maison des jeunes de la Rwashi dans la commune qui porte le même nom.
Et d’ajouter : « Nous les ONG et autres associations coopératives chargées d’encadrer les femmes nous multiplions des occasions, en termes de séminaires et ateliers pour mettre à leur dispositions des stratégies réalistes d’auto prise en charge, dans la perspective de les voir un jour stratégies évoluer au sein de la classe moyenne. Voilà qui justifie l’organisation de cet atelier de formation sur l’épargne. Effet, ces femmes doivent changer leurs méthodes de travail en s’inspirant de ce qui se fait bien ailleurs et en faisant un effort pour rapprocher l’informel du formel »
Elle a encore rappelé que l’apport des femmes à faible revenu dont les maraichères, les vendeuses des fruits et autres légumes à la criée des tenancières des restaurants de fortune est plus ce négoce contribue à la stabilité des priix sur le marché et aide à faire respirer le panier de la ménagère.
La coordonnatrice de « La mama » a demandé au gouvernement provincial de mettre en œuvre une politique solide d’encadrement du marché ambulant afin que celles qui l’exercent, notamment les femmes qui ne doivent pas faire l’Etat.
Elle a , dans la même lignée invité l’assemblée provinciale du Haut-Katanga à voter une loi en faveur des femmes à faible revenu dans le but de les soutenir et faciliter leur émergence au sein sein de la classe moyenne.
La femme è faible revenu capable de démarrer son entreprenariat métier à partir de 8.000Fc
En réaction, l’une participante à cet atelier de formation, Claudine Ngoya a fait savoir que la femme vendeuse ambulante de Lubumbashi est capable d’entreprendre une activité à partir de huit mille francs congolais(8.000fc).
Elle révélé qu’elle a commencé son petit commerce des boissons rafraîchissantes avec la somme précitée et aujourd’hui elle a pu réunir cinq cent mille francs congolais au bout de 2 ans.
Claudine Ngoya a noté avoir réussi en mettant de côté son bénéfice de vingt-deux mille francs congolais après avoir écoulé par jour cinq cartons de jus dans les différents arrêts de bus du centre-ville.
Signalons que ses deux enfants ont grandi avec cette même petite activité alors que son mari est encore débrouillard depuis les fiançailles. Elle a par ailleurs déploré qu’elle a été confrontée à plusieurs contraintes notamment le ravissement, plusieurs fois de son produit par les agents de l’ordre lors de l’opération « traque des marchands pirates » et perdu beaucoup d’argent. ACP/ C.L/KJI/Nng